Il y a bientôt un an, un être charmant a croisé ma route.
Il y’a bientôt un an, j’ai découvert quelque chose d’horrible sur moi.
Je suis jalouse.
Ouais.
Terriblement jalouse.
Je ne pensais pas que j’étais comme ça, autant dire que je suis tombée de haut. Je ne sais pas, j’aurais préféré être au summum de la coolitude, rayonner de confiance en moi, et être un top model aussi, accessoirement… Avant je n’étais pas jalouse, la concurrence me laissait totalement indifférente. Mais là…
Ce n’est pas que j’ai pas confiance en lui.
C’est que je n’ai pas confiance en elles.
Oui, elles.
Les prédatrices.
Celles qui, dès que j’ai le dos tourné, n’hésiteront pas à se mettre à lui tourner autour, lui faire des avances, me le ravir !
Ce dont je ne doute pas d’une seconde.
Non parce que c’est pas tout ça, mais mon chéri, il est quand même très beau.
Et il est musicien.
Et il habite à 400 kilomètres de chez moi (je prend pour une offense personnelle les grèves de la SNCF vu tout l’argent que je leur donne).
Même si on se voit souvent, c’est assez difficile à gérer.
Dès qu’il cite un nom de fille, je note mentalement ce qu’il en dit, et j’évalue la fréquence d’apparition dudit nom dans les conversations. Dès qu’une fille le salue, je me renseigne, d’une façon que j’espère subtile mais qui ne doit pas l’être du tout sur, sur son nom, son prénom, sa profession, son adresse, comment il l’a connu, est ce qu’il la voit souvent. Bien évidemment j’observe la grognasse et examine si elle respecte bien les distances de sécurité. Si ce n’est pas le cas, je la note dans mon carnet d’ennemi(e)s mortel(le)s desquel(le)s je dois me venger de manière particulièrement machiavélique et cruelle (le hic c’est que je suis incapable de faire de mal à une mouche et que je suis pas vraiment douée pour les vengeances machiavéliques, mais bon, passons…).
Bon par contre, malgré le fait que je sois relativement calme et que je ne lui ait jamais tapé de crise à ce sujet (mais désolée hein, ça lui pend au nez si l’autre rouquine arrête pas de l’inviter chez elle), je crois que je me suis fait royalement grillée par mon amoureux, qui me mène gentiment en bateau. Le salaud.
Petite question du coup : Jusqu’où êtes vous allé par jalousie ?
Autre question : Est-ce que quelqu’un aurait des nouvelles du sieur Quintescent ?
dimanche 17 février 2008
samedi 2 février 2008
Le père a parlé
A l'annonce du premier "vrai" concert de mon groupe (dont Lady M est la chanteuse charismatique), ma mère a sauté de joie comme un cabri, alors qu'il n'y a pas si longtemps que ça elle levait les yeux au ciel dès qu'elle me voyait jouer de la basse.
Bon moi aussi j'aurais sauté de joie si je n'avait pas été aussi stressée.
Non, parce que c'est bien beau tout ça, mais en l'espace d'un mois il faut qu'on multiplie par deux le nombres de morceaux de notre maigre setlist, qu'on trouve une solution en cas de déficience guitaristique (comprenne qui pourra), qu'on apprenne à bien bouger sur scène, que je devienne une bassiste potable...
La première préoccupation de la femme de goût qu'est ma madre fut toutefois d'ordre vestimentaire.
Madre [enjouée] : C'est super ! Mais comment allez vous vous habillez ?
Moi [blasée]: Ben on pensait mettre chacun une couleur... Phil serait force rouge, Ino force bleue, Alice force jaune, Lady M force rose et moi force noire. Comme les power rangers quoi.
Madre [faisant abstraction de ma vanne pourrie]: C'est bien, il faut des couleurs pour Myriam, rose ça serait super. Et puis il faut que vous soyez sexy les filles, que vous vous mettiez en valeur. Et Phil il ressemble à un premier de la classe faut le rebelliser un peu...
Moi [ne luttant pas]: ... [l'on notera mon sens de la répartie]
C'est ainsi que le lendemain, alors que je revenais du boulot, ma madre m'annonça fièrement qu'elle avait pensé à moi en faisant les soldes et qu'il y avait une tenue qui m'attendait sur mon lit, que je devrais essayer sur-le-champ...
Anxieuse (non parce que bon, ma mère a des goûts bizarres. Rien que pour mon prénom hein...), je montis les escaliers et me rendis compte que j'avais oublié toute notion de conjugaison alors que l'on m'avait bassiné avec pendant de longues années alors que j'étais pure et innocente. Je découvris alors des leggings noires et une robe noire en laine du genre ultra courte et moulante, accompagné d'une ceinture en je sais pas quoi.
Bien.
J'ai tenté d'essayer et je me suis abstenue de tout commentaire jusqu'au jour où, lors d'un repas familial, mmon père me demanda ce que j'avais pensé de ma siouper tenue qu'il fallait que je porte absolument le jour J selon ma mère, et qui était trop sexy à son goût.
Moi [diplomate]: Euh ben je sais pas...
Madre [les yeux au ciel]: Qu'est ce qui va pas encore ? (super phrase culpabilisante)
Moi [pincée] : Elle met trop en valeur mon énoooorme derrière...
Père [sentencieux]: Fille, le derrière d'une fille doit remplir les mains d'un honnête homme.
Me voilà rassurée.
De toute façon, ça sera une soirée déguisée alors...
Bon moi aussi j'aurais sauté de joie si je n'avait pas été aussi stressée.
Non, parce que c'est bien beau tout ça, mais en l'espace d'un mois il faut qu'on multiplie par deux le nombres de morceaux de notre maigre setlist, qu'on trouve une solution en cas de déficience guitaristique (comprenne qui pourra), qu'on apprenne à bien bouger sur scène, que je devienne une bassiste potable...
La première préoccupation de la femme de goût qu'est ma madre fut toutefois d'ordre vestimentaire.
Madre [enjouée] : C'est super ! Mais comment allez vous vous habillez ?
Moi [blasée]: Ben on pensait mettre chacun une couleur... Phil serait force rouge, Ino force bleue, Alice force jaune, Lady M force rose et moi force noire. Comme les power rangers quoi.
Madre [faisant abstraction de ma vanne pourrie]: C'est bien, il faut des couleurs pour Myriam, rose ça serait super. Et puis il faut que vous soyez sexy les filles, que vous vous mettiez en valeur. Et Phil il ressemble à un premier de la classe faut le rebelliser un peu...
Moi [ne luttant pas]: ... [l'on notera mon sens de la répartie]
C'est ainsi que le lendemain, alors que je revenais du boulot, ma madre m'annonça fièrement qu'elle avait pensé à moi en faisant les soldes et qu'il y avait une tenue qui m'attendait sur mon lit, que je devrais essayer sur-le-champ...
Anxieuse (non parce que bon, ma mère a des goûts bizarres. Rien que pour mon prénom hein...), je montis les escaliers et me rendis compte que j'avais oublié toute notion de conjugaison alors que l'on m'avait bassiné avec pendant de longues années alors que j'étais pure et innocente. Je découvris alors des leggings noires et une robe noire en laine du genre ultra courte et moulante, accompagné d'une ceinture en je sais pas quoi.
Bien.
J'ai tenté d'essayer et je me suis abstenue de tout commentaire jusqu'au jour où, lors d'un repas familial, mmon père me demanda ce que j'avais pensé de ma siouper tenue qu'il fallait que je porte absolument le jour J selon ma mère, et qui était trop sexy à son goût.
Moi [diplomate]: Euh ben je sais pas...
Madre [les yeux au ciel]: Qu'est ce qui va pas encore ? (super phrase culpabilisante)
Moi [pincée] : Elle met trop en valeur mon énoooorme derrière...
Père [sentencieux]: Fille, le derrière d'une fille doit remplir les mains d'un honnête homme.
Me voilà rassurée.
De toute façon, ça sera une soirée déguisée alors...
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