dimanche 26 août 2007
Ils
Pour ceux qui ne connaissent pas ; c’est l’histoire d’un couple de Français qui vit à Bucarest (oui ça a de l’importance). La femme est enseignante dans un collège (ou lycée) français, et le mari est écrivain. Ils vivent dans une siouper baraque.
Mais oui, siouper !
Vous savez bien, le genre de baraque de film d’horreur. Non, pas comme dans ces horribles slashers américains, gigantesques avec piscines, meubles et électroménagers dernier cri, avec les inévitables grandes baies vitrées à travers lesquelles on peut voir passer furtivement et silencieusement les tueurs fous masqués, alors que les victimes regardent vers la caméra. Ce qui fait généralement sursauter le spectateur ou le fait hurler « MAIS REGARDE DERRIER TOI ABRUTIE ! ».
Je veux dire les maisons tendance maisons hantées : une vieille bicoque immense, plusieurs étages, avec un dédale de couloirs sombres, plein de chambres, de portes, de coins d’ombre pour se planquer, des pièces en travaux et en cadeau bonus une belle forêt (de préférence sombre et mystérieuse) tout autour.
L’intrigue de ce film n’est pas vraiment compliquée, je l’accorde, mais pour le moins efficace.
Toujours est-il que d’habitude les films d’horreur, ça me fait juste peur sur le moment, mais celui là, je vais y repenser à chaque fois que je me retrouverais seule chez moi. Parce qu’en plus juste derrière chez moi il y a une forêt sombre et mystérieuse, rien que ça. Non parce qu’en plus quand je suis seule chez moi, je fais des soirées films d’horreur avec V.Gie, et c’est dans ces moments là que je me mets à croire aux fantômes, aux possessions, malédictions ou tueurs fous (ah on me dit que ces derniers existent en vrai).
Le pire, c’est que j’ai regardé ce film en pleine journée, avec les volets bien ouverts.
Tout le monde n’a pas peur aux mêmes films d’horreur (et n’a pas peur des films d’horreur), ça dépend de la sensibilité, des phobies, et des expériences de chacun (qui peuvent parfois aider à s’identifier à un personnage ou à une situation). Ce film joue sur une peur répandue et partagée par de nombreuses personnes : la peur de l’intrusion chez soi.
En en parlant avec Elo et Shooty (cherchez pas, surnom du collège), on s’est rendu compte des rituels que nous avions en commun lorsque nous nous retrouvions seules chez nous… A chaque fois, faire la tournée des portes verrouillées, des volets… A chaque fois, la nuit tombée, la découvert de bruits nouveaux alors que nous sommes bien au chaud sous la couette.
Découvert généralement suivi par le dilemme « je me lève pour voir ou pas ? ». Et des tergiversations « Si je me lève pas je vais pas dormir de la nuit… Oui mais bon avec les films à la con que je regarde je me monte la tête pour rien… Si c’était un cambrioleur ? … N’importe quoi, je suis super bien au chaud dans mon lit… Oui mais quand même ». Ainsi de suite jusqu’à ce qu’on finisse par se lever, le portable dans la main au cas où, allumant toutes les lumières et en faisant du bruit… Pour découvrir qu’en fait c’était rien.
S’il vous plaît, ne me dites pas qu’on est les seules à faire ça…
mercredi 22 août 2007
It's perfectly fine to be a happy individual !
Il y a des fois, on se dit qu’on n’aurait jamais dû revenir de vacances, qu’on aurait du y rester encore un an ou deux.
Um. J’ai dit des fois ?
A mon retour de Bretagne, le temps était gris, Jack était loin, mon siouper nouveau portable (prononcer « Portabeul ») était décédé dans de périlleuses et mystérieuses circonstances*, j’avais trouvé le moyen de me prendre la tête avec Autorité Maternelle, j’avais cassé mon baladeur mp3, j’étais encore plus au chomage, et 20six avait effacé plus de six mois de notes et de commentaires de mon ancien blog.
Du coup, un nouveau blog sur blogger, après avoir plus ou moins détruit l'ancien. Au début je savais pas trop où aller, et puis j’ai suivi Lexpublicum qui avait suivi Prof Dyn. Et donc voilà ça donne ça !
Mais sinon, ça va, ça fait 6 mois pile aujourd’hui avec Jack et j’ai ma place pour le concert de Bowling For Soup le 10 octobre. Et même qu'un jour je ferais une vraie note, peut être même avec des trucs drôles dedans et que je me plaindrais pas. Oué !
* Bon décédé est un bien grand mot (j’aime bien utiliser les grands mots pour faire monter la tension dramatique)… Disons qu’on ne voit plus rien sur l’écran quand on fait coulisser le clapet. Ce qui entre nous est super pour envoyer des textos. Surtout quand l’écriture intuitive est mise en option. Mais c’est rigolo, ça fait des énigmes pour les destinataires.