dimanche 2 décembre 2007
Atelier Femme Fatale
Non pas parce que j’en suis une. Attendez je vous explique.
L’année dernière, j’ai joué dans une pièce de théâtre clôturant l’année de cours de théâtre amateur de ma ville. On a joué l’émission de télévision, de Vinaver.
Il se trouve, que, jeune première, j’ai hérité du rôle de Jacky, une journaliste arriviste, dont la majeure ambition était de faire de la télévision, et qui n’hésitait pas à user de ses charmes pour soutirer des informations aux hommes.
La prof me l’a dit, « c’est un rôle de composition ».
Ouais.
Qui a fait que je devais me balader en petite tenue sur scène pendant 10 secondes (heureusement le jour de la représentation, mon partenaire s’est arrangé pour se planter en mettant son t-shirt donc tout le monde le regardait lui et pas moi).
Bref.
La prof n’arrêtait pas de me seriner « tiens toi droite, sois sexy, sois moins expressive, parle plus lentement, pose ta voix, prend une voix plus grave, ne détourne pas le regard »… Des fois elle me poussait tellement à bout, à force de me reprendre à chaque syllabe, que j’ai cru que j’allais claquer la porte ou dire des gros mots très fort.
C’est qu’elle voyait le personnage de Jacky comme une femme fatale.
Et que moi je suis trop gamine, trop sautillante, trop expressive à la base. En plus je n’étais pas du tout fan de mon personnage, ce qui n’a pas facilité la tâche à ma prof pour me le faire incarner (il faut toujours défendre son personnage).
Cette expérience fût toutefois très intéressante, même si j’ai beaucoup ramé !
Elle m’a fait mené toute une réflexion sur l’attitude de la femme fatale.
Tout d’abord la définition de femme fatale : la femme fatale est une femme pour laquelle les hommes sont prêts à toute les folies, y compris les folies fatales, tout ça pour la conquérir.
Je ne crois pas qu’il y est qu’un seul modèle de séduction qui marche, toutefois les femmes fatales, telles qu’elles sont représentées dans les films, les photos, la littérature, bref dans notre culture, ont quelques points communs.
J’en relève trois :
- L’attitude
- Le mystère
- Le look
1. L’attitude
Tout d’abord une femme fatale a confiance en elle.
Ça a l’air d’être une évidence, mais pas tant que ça, en fin de compte. Une femme fatale n’est pas forcément une beauté exceptionnelle, mais elle doit obligatoirement avoir confiance en elle.
Cette confiance en elles se traduit dans notamment dans leur attitude, leur tenue, dans la façon dont elles marchent et la manière dont elles parlent.
Tout d’abord elles se tiennent toujours droite (facile à dire… Se tenir droite, c’est fatigant. Comme m’a dit ma grand-mère : fait comme si tu avais un diamant en pendentif et que tu voulais le faire admirer à tout le monde… En gros il faut bomber le torse et garder la tête haute)
Elles parlent distinctement, et jamais trop vite : une élocution trop rapide manque souvent de clarté et traduit généralement un manque de confiance en soi.
Elles prennent une voix grave et posée.
Elles ne détournent jamais le regard et osent regarder les gens dans les yeux.
2. Le Mystère
La femme fatale est mystérieuse, d’où le titre de ce paragraphe.
Elle ne montre pas ses sentiments, n’en parle pas, et est rarement expressive (ou alors juste dans les moments clés)
La femme fatale ne raconte pas sa vie. Elle n’est d’ailleurs généralement pas bavarde, et parfois froide (parfois, si elle laisse échapper quelques bribes de son passé ou de ses occupations, c’est toujours avec un regard perdu dans le lointain loin devant elle). Elle ne se sent absolument pas obligée de répondre aux questions, qui ont pour résultat un silence, un sourire vaguement amusé, une remarque ironique, voire un mensonge.
Pourquoi ?
Parce que le mystère laisse la place à l’imagination.
3. Le Look
La femme fatale est sexy, classe, mais pas vulgaire.
Exit donc ces vêtements qui dévoilent trop de peau.
Ceux qu’elles portent sont suggestifs. Ils sont bien taillés, mettent en valeur sa silhouette.
Les vêtements y sont pour beaucoup de l’attitude, car quand une femme se sent belle, (et quand un homme se sent beau), cela se traduit dans sa démarche.
Autre chose, les chaussures sont vraiment importantes.
Pour le rôle de Jacky, je n’avais vraiment pas la démarche. La prof m’a fait mettre des talons hauts. Pas des talons sages, des talons vraiment haut qui bousillent les pieds (à vrai dire, à force des porter des baskets, mes pieds sont devenus des palmes ^^). Outre le fait de se sentir plus grande et de pouvoir regarder les mecs dans les yeux, ça fait des jambes interminables, et surtout une démarche d’enfer.
Pour résumer, être une femme fatale, c’est quand même un peu du boulot, surtout pour une punkette moche comme ça. Mais le truc super c’est que ça s’apprend.
Certes ils y’aurait d’autre choses à ajouter à cette liste, mais je n’ai pas bouclé le dossier d’étude.
Et pis c’est pas tout ça mais faut que je travaille un peu sur mon exposé ho !
Voilà, c’est tout. En vous remerciant !
(Huhu comment je suis la reine des conclusions)
mardi 13 novembre 2007
Des concerts
The Donnas à la maroquinerie.
The donnas, c'est quatre filles : Brett Anderson au chant, Maya Ford à la basse, Allison Robertson à la guitare et Torry Castello à la batterie. Amies depuis le primaire, elles ont appris comme des grandes à jouer toute seule de leur instru et elles ont 7 albums pour le moins rock'n'roll à leur compteur !
Le jour dit, je suis arrivée en retard (le concert commençait à 20h je me suis pointée à 20h10) à la station de métro où lady M, Phil et euh... faut que je lui trouve un pseudo... Amie du rythme (c'est ma batteuse de mon groupe)m'attendaient patiemment.
On est allés vers la salle et même qu'on a pas trop galéré pour trouver. Aucun d'entre nous n'était déjà allée à la maroquinerie. Première donc !
En arrivant, la salle était quasiment pleine. Premier truc qui m'a surpris : la batterie de la première partie était quasiment au bord de la scène ! Hé oui, la maroquinerie c'est pas grand ! (Et la scène est pas très haute alors quand tu es dans la fosse, que tu ne mesures pas 2 mètres et que tu es pas juste devant la scène, ben tu galères).
La première partie est arrivée vers 20h40... Perso j'ai beaucoup aimé, même si mes collègues ont pas super apprécié. Ils étaient trois : un batteur (qui assurait grave), un bassiste (over cool) et une chanteuse / guitariste (super, bonne énergie). Bon les paroles étaient pas super creusées, mais j'ai passé un bon moment. Par contre, j'ai honte de le dire, mais j'ai pas retrouvé le nom du groupe... J'ai compris un truc genre Two Tears, mais je les retrouve pas sur myspace !
Au bout d'une petite demi heure de show, le groupe a laissé leur place aux roadies, les roadies qui ont préparé la scène pour The Donnas. (D'ailleurs, au sujet de la scène, ce qui est dommage c'est que la batteuse a du jouer dans une espèce de petite fosse au fond de la scène, du coup on l'a pas vu sauf au début et à la fin ! )
Pendant cet entracte, 'ils' (indéfini) ont passé de la musique des 1980's et j'ai même commencé à danser sur Maniac (she's a maniac, MANIAAAC) suivie par d'autre personnes. On va dire que 25 % de la salle chantait le refrain.
Inutile de dire que Phil regardait ailleurs.
Les Donnas ont débarqué sur scène, et ont mis le feu.
J'ai été impressionnée, sérieusement.
Non seulement elles jouent supers biens (mention spéciale à la guitariste), elles ont une pure énergie... Mais en plus elles sont sexy ! Et ouais y'avait plein de mecs dans la salle.
(Je ne saurais restituer la setlist, je connaissais pas trop trop le groupe avant d'aller au concert, mais j'ai été particulièrement marquée par Girl Talk... Et bien sûr take it off !)
Tiens en parlant des mecs dans la salle, y'avait plein de métalleux. Dès la première mesure de la première chanson, ça a commencé à pogoter sévère. Au début, pleine d'enthousiasme, j'ai participé au pogo. Mais au bout d'une ou deux chansons, j'ai bien du le reconnaître : une punkette moche comme moi ne fait pas le poid face à des vikings de deux mètres en blouson de cuirs et cheveux longs (d'ailleurs c'est très marrant de se faire fouetter par les cheveux d'un métalleux qui headbang ! Jalouse comme j'étais, j'ai détaché mes cheveux pour faire un concours, mais mes cheveux ne sont toujours pas assez longs... La louse ! )
Sagement, je me suis retirée vers l'extérieur de la fosse, près de Phil (on avait été séparés de M et Amie du rythme au début du pogo). Mais l'innocent prenant des photos avec son numérique, j'ai repoussé deux ou trois fois des malotrus allant se jeter sur lui.
Très bonne ambiance ceci dit ! Pas un pogo méchant ou les gens marchent sur ceux qui sont à terre. Devant moi deux vikings qui semblaient être investis d'une mission sacrée : apporter des verres de bière jusqu'à la scène... En passant par le pogo ! J'ai compté trois aller retours. Et 25 % de réussite. Par contre après y'avait plein de bière sur le sol.
Un jeune fou a tenté de monter sur scène avant de se faire jarter sévèrement par la chanteuse qui l'a rebalancé dans la fosse ! La bassiste a précisé, après coup "si quelqu'un essaye encore de monter sur scène on le tue ! C'est NOTRE scène on prête pas !". J'étais morte de rire !
La chanteuse nous a confié que pendant une interview au téléphone on lui avait dit qu'en France, on aimait pas le rock (vu les meilleurs ventes dans les charts...). Mais que pour elle nous voyant, c'était que des Bullshit ! L'honneur est donc sauf !
Après un court rappel, comprenant l'excellent morceau Take it Off, elles sont parties vers d'autres horizons... :(
Leur show a duré à peine une heure. Je rêve ou c'est la durée à la mode pour tous les groupes américains ?
Quelques semaines avant, le 10 octobre, ce coup-ci avec Lady M, Amie du rythme et TheEyeGirl, on était allé au concert de Bowling for soup. Les mecs avaient un concert prévu au Batofar au mois de juin précédent mais il avait été annulé.
Du coup 10 octobre à la Boule Noire... Avec
Army of Freshmen en première partie !
Les gars de Army of freshmen sont supers : il sautent partout sur scène.
Ils sont 6 : un chanteur,
un batteur,
un bassiste, un guitariste,
et deux claviers !
(On aurait pu penser que les deux claviers seraient restés sagement derrière leur instru mais nan ils bougeaient partout eux aussi et j'ai galéré pour les prendre en photo !)
Ils étaient trop contents d'être là, ça faisait plaisir ! C'était leur première fois en France... Le chanteur nous a raconté leur journée en sautillant sur scène "d'abord on est allé à la tour eiffel, puis aux champs de Mars, puis à l'arc de Triomphe puis aux champs Elysée et puis on est allés dans un mcdonald français et c'était le meilleur jour de ma vie".
Ils ont bien mis l'ambiance. Le grand jeu du chanteur était de piquer les objets du public. Ainsi sur scène il a mis un chapeau, un casque... Et a tenté de piquer la chaussure d'un gars qui slammait mais sans succès !
Après le show on a pu les rencontrer. Ils se sont tous présentés, demandés nos noms et nous ont serré la main. Ils m'ont dédicacé leur album que j'avais pris au stand merch. Trop aimable.
J'ai demandé au batteur (qui avait la même coupe de cheveux que James, feu mon cochon d'Inde) si je pouvais prendre une photo de lui parce que prendre un batteur en photo c'est pas facile pendant le show... Il a dit "ah mais tout le monde s'en fout des batteurs, personne ne nous aime". Et moi de rétoquer : "c'est pas vrai j'adore ma batteuse, c'est elle d'ailleurs" (en désignant Amie du rythme, encore rouge d'avoir eu le bras de son nouveau futur mari - le chanteur de AOF - autour d'elle). Du coup il a dit à Amie du rythme "hein on est le meilleurs ? ", elle a fait "ouais" et ils ont topé.
Ouais c'est trop fun.
Après Army of Freshmen, BFS a débarqué sur scène... Et ça a été vraiment super, mais trop court... (Une heure aussi).
Leur setlist, dans le désordre, et il doit manquer une ou deux chansons :
Punk rock 101 (ça je suis sûre que c'était la première!)
The bitch song
Trucker Hat
1985
Emily
Girls all the bad guys want
High School never ends
Almost
When we die
Ohio (come back to Texas)
I’m gay (géniale ... "repeat after me... "It's perfectcly fine to be a happy individual")
My Hometown
Friends of Mine
BFS c'est tout une histoire.
D'abord il y'a Jaret, le chanteur guitariste(lui aussi coiffé comme feu James, mais moins quand même) :
Mais aussi Chris le guitariste...
qui a un super tatouage :
Il y a également Gary, le batteur :
Oui c'est super difficile à prendre en photo un batteur !
Et il ya, last, but not least, Erik, le bassiste !
Du bon fun.
A retenir : la bataille de médiators ("10 dollars si je te le met dans l'oeil"), Chris qui se planque derrière sa guitare (pas évident hein) et sa menace de mettre tout le monde enceinte dans la salle, les "give yourself a round of applause for being so good looking", les sondages à main levés ("if you don't understand what i say, raise your hands" La moitié de la salle a levé la main... "Bunch of liars !!".
On s'est bien marré.
Voilà une petite vidéo de High School never ends que j'ai pris au concert :
Bon voilà deux reviews de concert en une note super longue après plus d'un mois sans rien... Un jour je m'y remettrais !
vendredi 5 octobre 2007
Oh ! Shut up !
Je déteste Vitaa.
Oui la chanteuse.
Enfin, je ne déteste pas la personne, je ne la connais pas après tout, mais je déteste ses chansons.
Mais oui, Vitaa !
Celle qui a chanté en duo avec Diam’s, confession nocturne ! La chanson où elle est trompée par son mec, elle le dit à Diam’s, qui va bousiller la BMW de l’impudent, va lui dire deux mots, et après Vitaa découvre que Diam’s est trompée aussi par son mec.
Celle qui s’est fait trompé par son mec, par sa meilleure amie, et aussi par son mec avec sa meilleure amie (ou par sa meilleure amie avec son mec).
Bref, la victime de base.
Je l’appelle « Vitaa la geignarde ». Ça lui va tellement bien.
Dans toutes les chansons qu’elle a sorti (sauf une je crois), elle se fait trahir par quelqu’un.
Bon encore c’était rigolo, pas mon genre de musique mais bon après tout il en faut pour tous les goûts. Ça me soulait pas mal quand même parce qu’à chaque fois que j’allumais la télé, je la voyais (enfin je l’entendais c’est surtout ça qui me tapait sur le système).
Mais je trouve que sa dernière chanson, qui s’intitule « Pourquoi les hommes » (déjà ça promet) frappe un grand coup. Un petit extrait des paroles :
« Pourquoi les hommes disent qu'ils aiment quand ils veulent juste un coup
Pourquoi sa femme lui pardonne quand c'est d'elle qu'il se fout
Pourquoi c'est bien qu'il lui fasse deux enfants et c'est tout
Pourquoi j'ai mal quand je parle de l'homme et ses tabous ? »
Ou encore :
« Pourquoi mon homme me regarde, me dit que je suis tout
Quand il en baise deux autres en même temps, je sais c'est fou
Pourquoi les hommes nous mentent comme ils veillent sur leurs sous
Pourquoi je saigne pour un homme qui n'en vaut pas le coup
Comment les hommes font-ils pour tromper sans tabou
Pourquoi c'est bon quand il m'aime puis me jette à genoux »
Peut-être va-t-elle se rattraper dans le dernier couplet ? Vérifions…
« Pourquoi les femmes sont si fortes quand il faut tenir le coup
Et quand il part comme un lâche, c'est sa femme qui fait tout
Pourquoi ne dit-on jamais quand c'est elle qui est partout
Quand dans son dos elle supporte les peines et les coups
Pourquoi je crois que les hommes sont tous faibles face à nous
Pourquoi j'ai mal de vous dire combien j'aime ces fous.»
Ok.
Bravo.
Vitaa essaye faire passer toutes les femmes pour des victimes et tous les hommes pour des bourreaux.
J’en ai marre de ces généralisations à deux balles injustes, qui énervent hommes et femmes et jettent de l’huile sur le feu…
Surtout j’ai de la peine pour elle, pauvre petite écorchée vive, qui geint son désespoir dans tous ses singles. Il lui est arrivé quoi dans la vie ?
D’ailleurs est ce que c’est elle qui écrit ses textes maintenant que j’y pense ?
Déjà, dans la vie, j’aime pas les gens qui passent leur temps à se plaindre, sans arrêt (c’est encore pire quand c’est sans réelle raison où alors quand ils ne font rien pour se sortir de l’embarras). Mais Vitaa là, je peux plus l’encadrer, parce qu’elle fait un peu passer les femmes pour des bonnes poires courageuse (mais connnnnes putain !) quand même.
Voilà, c’est tout !
(Hé ho ça fait longtemps que j’écris plus trop, j’essaye de reprendre un peu la main ! )
dimanche 9 septembre 2007
dimanche 26 août 2007
Ils
Pour ceux qui ne connaissent pas ; c’est l’histoire d’un couple de Français qui vit à Bucarest (oui ça a de l’importance). La femme est enseignante dans un collège (ou lycée) français, et le mari est écrivain. Ils vivent dans une siouper baraque.
Mais oui, siouper !
Vous savez bien, le genre de baraque de film d’horreur. Non, pas comme dans ces horribles slashers américains, gigantesques avec piscines, meubles et électroménagers dernier cri, avec les inévitables grandes baies vitrées à travers lesquelles on peut voir passer furtivement et silencieusement les tueurs fous masqués, alors que les victimes regardent vers la caméra. Ce qui fait généralement sursauter le spectateur ou le fait hurler « MAIS REGARDE DERRIER TOI ABRUTIE ! ».
Je veux dire les maisons tendance maisons hantées : une vieille bicoque immense, plusieurs étages, avec un dédale de couloirs sombres, plein de chambres, de portes, de coins d’ombre pour se planquer, des pièces en travaux et en cadeau bonus une belle forêt (de préférence sombre et mystérieuse) tout autour.
L’intrigue de ce film n’est pas vraiment compliquée, je l’accorde, mais pour le moins efficace.
Toujours est-il que d’habitude les films d’horreur, ça me fait juste peur sur le moment, mais celui là, je vais y repenser à chaque fois que je me retrouverais seule chez moi. Parce qu’en plus juste derrière chez moi il y a une forêt sombre et mystérieuse, rien que ça. Non parce qu’en plus quand je suis seule chez moi, je fais des soirées films d’horreur avec V.Gie, et c’est dans ces moments là que je me mets à croire aux fantômes, aux possessions, malédictions ou tueurs fous (ah on me dit que ces derniers existent en vrai).
Le pire, c’est que j’ai regardé ce film en pleine journée, avec les volets bien ouverts.
Tout le monde n’a pas peur aux mêmes films d’horreur (et n’a pas peur des films d’horreur), ça dépend de la sensibilité, des phobies, et des expériences de chacun (qui peuvent parfois aider à s’identifier à un personnage ou à une situation). Ce film joue sur une peur répandue et partagée par de nombreuses personnes : la peur de l’intrusion chez soi.
En en parlant avec Elo et Shooty (cherchez pas, surnom du collège), on s’est rendu compte des rituels que nous avions en commun lorsque nous nous retrouvions seules chez nous… A chaque fois, faire la tournée des portes verrouillées, des volets… A chaque fois, la nuit tombée, la découvert de bruits nouveaux alors que nous sommes bien au chaud sous la couette.
Découvert généralement suivi par le dilemme « je me lève pour voir ou pas ? ». Et des tergiversations « Si je me lève pas je vais pas dormir de la nuit… Oui mais bon avec les films à la con que je regarde je me monte la tête pour rien… Si c’était un cambrioleur ? … N’importe quoi, je suis super bien au chaud dans mon lit… Oui mais quand même ». Ainsi de suite jusqu’à ce qu’on finisse par se lever, le portable dans la main au cas où, allumant toutes les lumières et en faisant du bruit… Pour découvrir qu’en fait c’était rien.
S’il vous plaît, ne me dites pas qu’on est les seules à faire ça…
mercredi 22 août 2007
It's perfectly fine to be a happy individual !
Il y a des fois, on se dit qu’on n’aurait jamais dû revenir de vacances, qu’on aurait du y rester encore un an ou deux.
Um. J’ai dit des fois ?
A mon retour de Bretagne, le temps était gris, Jack était loin, mon siouper nouveau portable (prononcer « Portabeul ») était décédé dans de périlleuses et mystérieuses circonstances*, j’avais trouvé le moyen de me prendre la tête avec Autorité Maternelle, j’avais cassé mon baladeur mp3, j’étais encore plus au chomage, et 20six avait effacé plus de six mois de notes et de commentaires de mon ancien blog.
Du coup, un nouveau blog sur blogger, après avoir plus ou moins détruit l'ancien. Au début je savais pas trop où aller, et puis j’ai suivi Lexpublicum qui avait suivi Prof Dyn. Et donc voilà ça donne ça !
Mais sinon, ça va, ça fait 6 mois pile aujourd’hui avec Jack et j’ai ma place pour le concert de Bowling For Soup le 10 octobre. Et même qu'un jour je ferais une vraie note, peut être même avec des trucs drôles dedans et que je me plaindrais pas. Oué !
* Bon décédé est un bien grand mot (j’aime bien utiliser les grands mots pour faire monter la tension dramatique)… Disons qu’on ne voit plus rien sur l’écran quand on fait coulisser le clapet. Ce qui entre nous est super pour envoyer des textos. Surtout quand l’écriture intuitive est mise en option. Mais c’est rigolo, ça fait des énigmes pour les destinataires.